Beaucoup de gens l'ont déjà vécue, certains la subissent même très souvent - la crampe ! Bien que l'industrie pharmaceutique veuille encore nous faire croire que l'absorption de magnésium peut y remédier, les connaissances sur les causes ont entre-temps beaucoup progressé.

 

Pour nous, les sportifs, en particulier les sportifs d'endurance, trois causes principales différentes ont été identifiées, et parmi celles-ci, la carence en magnésium ne figure pas.

  1. L'une des causes certainement connues est une musculature mal préparée et entraînée. Cela implique une intensité et une durée correctes ainsi que des mesures régénératives importantes comme le stretching.
  2. Le manque d'eau, c'est-à-dire la déshydratation, est en outre l'une des causes les plus fréquentes. Dans le sport, il ne s'agit pas de boire autant que l'on a soif, mais autant que l'on en a réellement besoin. Dans les sports d'endurance, en particulier lors de longues séances, la règle générale est de 0,5 à 1 litre de liquide par heure. Cette quantité peut varier individuellement en fonction des conditions (température, humidité de l'air, intensité, durée). D'ailleurs, l'absorption de glucides élimine également de l'eau du corps, de sorte que même en hiver, lorsque l'on ne transpire pas tant que cela, il est judicieux ou nécessaire d'absorber de l'eau.
  3. Une autre cause fréquente, totalement sous-estimée par beaucoup, est le manque de sodium. Contrairement à la population non sportive, qui consomme souvent trop de sodium, les sportifs en consomment souvent trop peu. C'est justement dans les sports d'endurance, où nous faisons de l'exercice pendant plusieurs, voire de très nombreuses heures, et où cela s'accompagne d'une grande perte de sueur, qu'un apport supplémentaire est généralement le bon remède contre d'éventuelles crampes. Que ce soit par le biais d'un comprimé de sel, de comprimés d'électrolytes, de gels énergétiques salés (p. ex. Salty Caramel ou gel de tomates) ou en ajoutant un peu de sel de cuisine à la bouteille d'eau, il existe de nombreuses possibilités de prévention.

Comme point de repère, on peut considérer 1 à 2 g de sel de cuisine (et non de sodium !) par heure. Cette valeur varie fortement car la quantité de sodium contenue dans la transpiration est génétiquement déterminée. Qui ne connaît pas les athlètes qui développent de fortes auréoles de sel sur leurs vêtements de sport, alors que d'autres n'en présentent pas pour le même effort.

Important : il s'agit de trouver un équilibre, et une quantité insuffisante de sodium/sel n'est pas plus bénéfique qu'une quantité excessive. Il ne faut donc pas oublier que de nombreuses boissons pour sportifs contiennent déjà environ 1 g de sel de cuisine par litre. Les gels énergétiques contiennent également du sodium ou du sel de cuisine. En fin de compte, il est indispensable d'élaborer un plan de ravitaillement.

D'ailleurs, 1 g de sodium = 2,54 g de sel de cuisine !

Passons maintenant au magnésium :

La proportion de magnésium dans la sueur du corps est très faible par rapport au sodium (sel), parfois à peine 1/100. C'est pourquoi, en temps normal, nous absorbons toujours suffisamment de magnésium via notre alimentation normale. Si ce n'est pas le cas, il est recommandé de se supplémenter avant ou après le sport, car le magnésium agit sur l'ensemble de la musculature, donc également sur la musculature intestinale. C'est pourquoi l'absorption pendant l'effort peut rapidement devenir contre-productive et entraîner des diarrhées.

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